Scarabelli, le Chat Botté


« In Astro Veritas, accompagner, résoudre »

 

Ma vie, par les autres & les astres





Enfant, il est fasciné par les histoires de dieux et de déesses, et devient incollable en mythologie gréco-latine vers l'âge de dix ans. Ses premiers pourquoi trouvent là un premier élan « dans le ciel ». Adolescent, son intérêt se porte vers la paléontologie où il cherche « dans le sol » une explication à l'histoire des racines humaines. Plus tard, il feuillette les éphémérides que sa mère utilise pour localiser ses anciennes divinités, dévoilant leur ciel à qui voulait comprendre. Cette rencontre avec « la bible » déclenche sans doute sa passion pour l'astrologie. Mystique de nature, croyant et espérant dans sa chair, il découvre un univers où les symboles parlent, de l'instant, du passé, du présent, de l'avenir.


Son autre passion se joue alors sur l'échiquier. Compétiteur et tacticien dans l'âme, animateur de clubs, fondateur et secrétaire général de l'Échiquier de Franconville de sa création en 1987 à 1994, organisateur de tournois internationaux avec la participation de Grands-Maîtres de renommée mondiale (Boris Spassky, Viktor Kortchnoï, Arthur Youssoupov, Kevin Spraggett, Igors Rausis - qu'il battit en partie simultanée avec les noirs par un gambit letton !...), il arrête sa pratique l'année où il cesse de jouer « contre des adversaires » mais « avec des partenaires ». Son style agressif et néanmoins très esthétique est apprécié de tous, se rapprochant de son idole, Mikhaïl Tal (1936-1992). C'est ainsi qu'il mettra sons sens stratégique au service de sa clientèle, avec efficacité et panache, à partir de février 1989.


Après des études universitaires écourtées, car sans intérêt pour cet esprit libre, il quitte la faculté où il suivait un cursus en langues étrangères imaginant devenir interprète dans la langue de Shakespeare. Il abandonne ensuite ses études en sciences humaines, subissant l'univers des facs qu'il vivait carcéral. Voilà le décor planté pour son rendez-vous avec la langue des astres !


Cette rencontre est celle d'un poète habitant rue de la Clef à Paris, qui distribue des affichettes de consultation astrologique à la sortie de la Sorbonne Nouvelle. Le « Jeu des Évidences » le conduit à être initié à la Langue des Astres et à l'Asturgie par le poète-astrologue Marin de Charette en janvier 1985. Il étanchera ainsi sa soif de connaissance stellaire à la source des créations linguistiques et poétiques du « Trouvadour ». Puis, il se dirige vers la théosophie dont il suit l'enseignement de sagesse à l'École Arcane de Genève pendant six ans.


Astrologue professionnel depuis février 1989, il enseigne l'astrologie depuis 1993. Ses élèves ont pu jouir d'un savoir synthétique où chaque technique a été étudiée méthodiquement, faisant d'eux des praticiens complets.


Le nom de Scarabelli lui est révélé le 30 septembre 1997 par la lecture d'une biographie d'Antonio Vivaldi. La cantatrice bolognaise du XVIIème siècle, Diamantina Scarabelli « La Diamantina » (1675-1754), fut l'étoile du prêtre-musicien pour ses opéras. « Reconnaissant » ce nom, son hiéronyme - mysticum nomen - représente d'anciens vêtements retrouvés, une identité oubliée, « myst-et-rieuse » et sacrée, jaillie des profondeurs de sa passion pour le « Grand Siècle ». C'est dans cet « entre-deux » qu'il aime promener ses cuissardes mousquetaires, ses dentelles et sa redingote pourpre.


En 1999, il crée et développe le concept de « l'instant propice », application concrète de l'astrologie élective permettant à chacun de créer sa destinée (dans le cadre des limitations que l'âme se fixe au moment de son incarnation), en valorisant certains points clefs du thème astral. Puissant rituel « magique », cette démarche actualise les forces potentielles du sujet vers le but qu'il cherche à atteindre. Ainsi, une étudiante a obtenu son baccalauréat alors que famille et professeurs la voyaient recalée ; un demandeur d'emploi a trouvé un travail bien rémunéré à deux pas de chez lui du jour au lendemain ; et cætera. Cette technique vous aidera à réussir vos concours et examens.


De 2001 à 2016, il préside les rencontres du RAO Paris (dont il s'inspire de la déontologie), où de nombreux astrophiles partagent leur passion lors d'échanges studieux et amicaux.


En 2002, il anime les soirées internet du « Live Chat ! Astro » sur Tiscali-Respublica, battant tous les records d'audimat. Chaque émission, filmée et enregistrée, a remporté un tel succès auprès des internautes, qu'elle est devenue la première thématique mensuelle, devant PC expert, Courrier International ou le Guide du Routard. Des centaines de passionnés d'astrologie ont assisté aux consultations en direct : sans aucune préparation, il répond instantanément aux questions des auditeurs tirés au sort, sur la base de leurs coordonnées de naissance précises. Sa clarté de vision lors de ces micro-consultations « en aveugle » (une dizaine durant l'heure d'émission), véritable exercice de virtuosité, est récompensée par le retour enthousiaste des internautes témoignant en direct à l'antenne de la pertinence de ses propos. Une expérience unique pour l'astrologue !


Il pratique une astrologie classique conjuguant les techniques anciennes à la réalité moderne, oriente son approche du ciel de naissance vers un examen introspectif et prédictif précis, et fait de l'astrologie tradionnelle, de l'astrologie élective et de l'astrologie questionnaire dite horaire, ses spécialités.


Son système repose principalement sur le zodiaque tropical, un double système de maisons zodiacales ascendantes et méridiennes (la plus ancienne et la plus simple des domifications), le septénaire et les trois mousquetaires Uranus-Neptune-Pluton, le cercle du Dragon (Tête, Queue, Ailes et Ventre)...


Ses champs de recherche actuels sont centrés sur :


  1. Puce l'étude du thème astrologique prénatal, lorsque la durée de la gestation et le lieu de conception sont connus, permettant d'analyser comment les premiers mois de la vie in utero ont été vécus par « l'infans », et quelles vont être les répercutions tant sur le plan du caractère et du comportement que sur le déroulement des événements. Complément indispensable au thème natal, le thème prénatal résonne comme la partie immergée d'un iceberg : immense, mystérieux et préexistant au visible comme la psyché humaine au véhicule qu'elle emploie pour se manifester.

  2. Puce la relation gémellaire entre la doctrine des signatures astrologiques et la loi de similitude homéopathique, qu'il baptise astrologie homéopathique, lui permettant de déterminer le remède de fond par l'étude du ciel de naissance.


Il est également expert diplômé de Feng Shui. Initié par Éric Gille disciple des maîtres Raymond Lo et Joseph Yu, sa maîtrise de l'astrologie est un atout précieux pour les expertises qu'il propose. La combinaison du Feng Shui des Étoiles Volantes et du Ba Zi qu'il pratique constitue une efficace astrologie appliquée à l'habitat. Dans la recherche du mieux-être, son savoir-faire permet aux particuliers, comme aux professionnels, de trouver à la maison et au bureau, les ressources générant santé et prospérité.


Scarabelli consulte par téléphone et en face-à-face en Île-de-France, Touraine, Normandie et Picardie.


Le conte de Charles Perrault (1628-1703), « Le Maistre Chat » édité en 1697, lui inspire d'incarner « Le Chat Botté », la nuit du 4 mai 2004 à 22h22, lors d'une éclipse totale de Lune, durant laquelle sa chatte Xun disparaît. Sa vie revêt alors une autre dimension, encore plus fantastique et merveilleuse, genres littéraires qu'il affectionne particulièrement.

Désormais botté et chapeauté de l'esprit de ses chats fidèles complices - Figaro, Pamina, Marilyn, Cosette, Roméo, Shanel, Xun, Tao, Madame Li, Rouxy, et enfin Hermès vous accueillant sur ce site - « accompagner & résoudre » devient sa mission, conduisant ses « Marquis de Carabas » et « Marquises des Caraïbes » vers le succès et le mieux-être.

Nul doute que le Cardinal de Richelieu (1585-1642), ses mousquetaires et ses quatorze chats, auront inspiré ce conte à l'homme de lettres, également protecteur des sciences et des arts sous le règne de Louis XIV, à qui l'on doit Peau d'âne, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre (sic), Riquet à la houppe ou encore Le Petit Poucet.


Voici racontée cette fabulleuse histoire dans son authentique version originale :

Un meusnier ne laissa pour tous biens, à trois enfans qu’il avoit, que son moulin, son asne et son chat. Les partages furent bien-tôt faits ; ny le notaire ny le procureur n’y furent point appellés. Ils auroient eu bien-tost mangé tout le pauvre patrimoine. L’aisné eut le moulin, le second eut l’asne, et le plus jeune n’eut que le chat.

Ce dernier ne pouvoit se consoler d’avoir un si pauvre lot :

« Mes freres, disoit-il, pourront gagner leur vie honnestement en se mettant ensemble ; pour moi, lors que j’aurai mangé mon chat, et que je me seray fait un manchon de sa peau, il faudra que je meure de faim. »

Le Chat, qui entendoit ce discours, mais qui n’en fit pas semblant, luy dit d’un air posé et serieux :

« Ne vous affligés point, mon maistre ; vous n’avez qu’à me donner un sac et me faire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles, et vous verez que vous n’êtes pas si mal partagé que vous croyez. »

Quoique le maistre du Chat ne fist pas grand fond là-dessus, il lui avoit veu faire tant de tours de souplesse pour prendre des rats et des souris, comme quand il se pendoit par les pieds ou qu’il se cachoit dans la farine pour faire le mort, qu’il ne desespéra pas d’en estre secouru dans sa misere.

Lorsque le Chat eut ce qu’il avoit demandé, il se botta bravement, et, mettant son sac à son cou, il en prit les cordons avec ses deux pattes de devant, et s’en alla dans une garenne où il y avoit grand nombre de lapins. Il mit du son et des lasserons dans son sac, et, s’estendant comme s’il eut esté mort, il attendit que quelque jeune lapin, peu instruit encore des ruses de ce monde, vint se fourrer dans son sac pour manger ce qu’il y avoit mis.

A peine fut-il couché qu’il eut contentement : un jeune étourdi de lapin entra dans son sac, et le maistre Chat, tirant aussi tost les cordons, le prit et le tua sans misericorde.

Tout glorieux de sa proye, il s’en alla chez le roy et demanda à luy parler. On le fit monter à l’appartement de Sa Majesté, où, estant entré, il fit une grande reverence au roy, et luy dit :

« Voylà, sire, un lapin de garenne que monsieur le marquis de Carabas (c’estoit le nom qu’il lui prit en gré de donner à son maistre) m’a chargé de vous presenter de sa part.

— Dis à ton maistre, répondit le roy, que je le remercie et qu’il me fait plaisir. »

Une autre fois, il alla se cacher dans un blé, tenant toûjours son sac ouvert, et lorsque deux perdrix y furent entrées, il tira les cordons et les prit toutes deux. Il alla ensuite les presenter au roy, comme il avoit fait le lapin de garenne. Le roy receut encore avec plaisir les deux perdrix, et luy fit donner pour boire.

Le Chat continua ainsi, pendant deux ou trois mois, à porter de temps en temps au roy du gibier de la chasse de son maistre. Un jour qu’il sceut que le roy devoit aller à la promenade, sur le bord de la riviere, avec sa fille, la plus belle princesse du monde, il dit à son maistre :

« Si vous voulez suivre mon conseil, vostre fortune est faite : vous n’avez qu’à vous baigner dans la riviere, à l’endroit que je vous montreray, et ensuite me laisser faire. »

Le marquis de Carabas fit ce que son chat luy conseilloit, sans sçavoir à quoy cela seroit bon. Dans le temps qu’il se baignoit, le roy vint à passer, et le Chat se mit à crier de toute sa force :

« Au secours ! au secours ! voilà monsieur le marquis de Carabas qui se noye ! »

A ce cry, le roy mit la teste à la portiere, et, reconnoissant le Chat qui luy avoit apporté tant de fois du gibier, il ordonna à ses gardes qu’on allast vite au secours de monsieur le marquis de Carabas.

Pendant qu’on retiroit le pauvre marquis de la riviere, le Chat s’approcha du carosse, et dit au roy que, dans le temps que son maistre se baignoit, il estoit venu des voleurs qui avoient emporté ses habits, quoy qu’il eust crié au voleur de toute sa force : le drosle les avoit cachez sous une grosse pierre.

Le roy ordonna aussi tost aux officiers de sa garde robbe d’aller querir un de ses plus beaux habits pour monsieur le marquis de Carabas. Le roy luy fit mille caresses, et, comme les beaux habits qu’on venoit de luy donner relevoient sa bonne mine (car il estoit beau et bien fait de sa personne), la fille du roy le trouva fort à son gré, et le marquis de Carabas ne luy eut pas jetté deux ou trois regards, fort respectueux et un peu tendres, qu’elle en devint amoureuse à la folie.

Le roy voulut qu’il montast dans son carosse et qu’il fust de la promenade. Le Chat, ravi de voir que son dessein commençoit à réussir, prit les devants, et, ayant rencontré des paysans qui fauchoient un pré, il leur dit :

« Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roy que le pré que vous fauchez appartient à monsieur le marquis de Carabas, vous serez tous hachez menu comme chair à pasté. »

Le roy ne manqua pas à demander aux faucheurs à qui estoit ce pré qu’ils fauchoient :

« C’est à monsieur le marquis de Carabas », dirent-ils tous ensemble : car la menace du Chat leur avoit fait peur.

« Vous avez là un bel heritage, dit le roy au marquis de Carabas.

— Vous voyez, Sire, répondit le marquis : c’est un pré qui ne manque point de rapporter abondament toutes les années. »

Le maistre Chat, qui alloit toûjours devant, rencontra des moissonneurs et leur dit :

« Bonnes gens qui moissonnez, si vous ne dites que tous ces blez appartiennent à monsieur le marquis de Carabas, vous serez tous hachez menu comme chair à pasté. »

Le roy, qui passa un moment aprés, voulut sçavoir à qui appartenoient tous les blés qu’il voyoit.

« C’est à monsieur le marquis de Carabas », répondirent les moissonneurs. Et le roy s’en réjoüit encore avec le marquis.

Le Chat, qui alloit devant le carosse, disoit toûjours la même chose à tous ceux qu’il rencontroit, et le roy estoit estonné des grands biens de monsieur le marquis de Carabas.

Le maistre Chat arriva enfin dans un beau château, dont le maistre étoit un ogre, le plus riche qu’on ait jamais veu ; car toutes les terres par où le roy avoit passé estoient de la dépendance de ce chasteau. Le Chat, qui eut soin de s’informer qui estoit cet ogre et ce qu’il sçavoit faire, demanda à luy parler, disant qu’il n’avoit pas voulu passer si prés de son chasteau sans avoir l’honneur de luy faire la réverence.

L’ogre le receut aussi civilement que le peut un ogre, et le fit reposer.

« On m’a assuré, dit le Chat, que vous aviez le don de vous changer en toutes sortes d’animaux ; que vous pouviez, par exemple, vous transformer en lyon, en elephant.

— Cela est vray, répondit l’ogre brusquement, et, pour vous le montrer, vous m’allez voir devenir lyon. »

Le Chat fut si éfrayé de voir un lyon devant luy qu’il gagna aussi tost les goûtieres, non sans peine et sans peril, à cause de ses bottes, qui ne valoient rien pour marcher sur les tuiles.

Quelque temps aprés, le Chat, ayant veu que l’ogre avoit quitté sa premiere forme, descendit et avoüa qu’il avoit eu bien peur.

« On m’a assuré encore, dit le Chat, mais je ne sçaurois le croire, que vous aviez aussi le pouvoir de prendre la forme des plus petits animaux, par exemple de vous changer en un rat, en une souris : je vous avouë que je tiens cela tout à fait impossible.

— Impossible ? reprit l’ogre : vous allez voir. »

Et en même temps il se changea en une souris, qui se mit à courir sur le plancher. Le Chat ne l’eut pas plus tost aperçûë, qu’il se jetta dessus et la mangea.

Cependant le roy, qui vit en passant le beau chasteau de l’ogre, voulut entrer dedans. Le Chat, qui entendit le bruit du carosse qui passoit sur le pont levis, courut au-devant et dit au roy :

« Vostre Majesté soit la bien venuë dans le chasteau de monsieur le marquis de Carabas !

— Comment, monsieur le marquis, s’écria le roy, ce chasteau est encore à vous ? Il ne se peut rien de plus beau que cette cour et que tous ces bastimens qui l’environnent ; voyons les dedans, s’il vous plaist. »

Le marquis donna la main à la jeune princesse, et, suivant le roy, qui montoit le premier, ils entrerent dans une grande sale, où ils trouverent une magnifique colation que l'ogre avoit fait preparer pour ses amis, qui le devoient venir voir ce même jour-là, mais qui n’avoient pas osé entrer, sçachant que le roy y estoit.

Le roy, charmé des bonnes qualitez de monsieur le marquis de Carabas, de même que sa fille, qui en estoit folle, et voyant les grands biens qu’il possedoit, luy dit, aprés avoir beu cinq ou six coups :

« Il ne tiendra qu’à vous, monsieur le marquis, que vous ne soyez mon gendre. »

Le marquis, faisant de grandes réverences, accepta l’honneur que luy faisoit le roy, et, dés le même jour, il épousa la princesse. Le Chat devint grand seigneur, et ne courut plus aprés les souris que pour se divertir.


MORALITÉ

Quelque grand que soit l’avantage
De joüir d’un riche héritage
Venant à nous de pere en fils,
Aux jeunes gens, pour l’ordinaire,
L’industrie et le sçavoir faire
Vallent mieux que des biens acquis.


AUTRE MORALITÉ

Si le fils d’un meûnier avec tant de vitesse
Gagne le cœur d’une princesse
Et s’en fait regarder avec des yeux mourans,
C’est que l’habit, la mine et la jeunesse,
Pour inspirer de la tendresse,
N’en sont pas des moyens toûjours indifferens.


 

Mise à jour : vendredi 6 décembre 2024

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